5 e édition du Grand National de Cluny.

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5 e édition du Grand National de Cluny. 

Du jeudi 19 avril au dimanche 22 avril. 

Un rendez-vous historique 

Impérial à Dijon au début du mois, Jean-Luc Mourier tentera d’inscrire son nom pour la première fois au palmarès du Grand National de Cluny.

Le Grand National de Cluny a réussi son pari. 1616 engagements, un Grand Prix royal, ce rendez-vous décalé pour la première fois de son existence dépasse toutes les espérances.

Quand voilà quelques mois, la Fédération française équestre insiste auprès des organisateurs du Grand National de Cluny de décaler la date de l’édition 2012, la proposition incite à la prudence. « Les avis étaient partagés » se souvient Gaëtan Montchovet, président du concours. « La Fédé souhaitait un Grand National par mois. Il était logique qu’elle nous demande puisque nous faisons partie de cette innovation depuis la création en 2008. Finalement, nous avons bien fait d’accepter » sourit le président clunysois.

En effet, ils peuvent avoir le sourire du côté de Cluny. Car jamais tel rendez-vous n’aura été sollicité par les cavaliers français. « C’est incroyable, les engagements ont fusé de toutes parts. Aujourd’hui on en compte 1616, et en plus il y aura des rattrapages. Franchement, on ne s’attendait pas à ça il y a quelques mois » se réjouit Gaëtan Montchovet. Si la cote de popularité a donc atteint son maximum pour cette 5 e édition du Grand National de Cluny, le plateau du Grand Prix dimanche s’annonce royal. Avec un affrontement entre les cavaliers chevronnés et les jeunes loups aux dents longues.

Mourier grand favori ?

« Nous avons beaucoup de très bons cavaliers qui sont parmi les 50 meilleurs Français. Bruno Broucqsault est le seul tricolore à avoir remporté la finale de la Coupe du monde – ndlr : en 2004 à Milan – » précise Montchovet. L’ex-sélectionné aux JO 2004 à Athènes aura fort à faire face à la vague de jeunesse emmenée par Julien Gonin and co. « Il n’est pas le seul. David Jobertie, Mathieu Billot, Aldrick Cheronnet possèdent de sérieux arguments et seront à surveiller » indique Gaëtan Montchovet.

Dans l’ombre de cette liste, un nom, pourtant, ne doit pas être oublié. Et ne peut être oublié. Il s’agit évidemment de Jean-Luc Mourier. Le cavalier de Haute-Savoie réussit plutôt bien en Bourgogne. Après avoir survolé en 2011 le CSO de Blanzy, le pilote réputé pour sa rapidité sur les pistes, a surclassé le Grand Régional de Dijon le 8 avril dernier. Il n’en était pas à son premier coup d’éclat de la saison puisqu’à Nice en mars, Mourier a inscrit à sept reprises son nom au palmarès des épreuves du Nice Springs Tour. Une performance fantastique qui prouve la valeur intrasèque du cavalier, lequel, faut-il le rappeler, est actuellement le champion de France Pro 1.

Si la victoire ne doit pas en principe échapper à l’un de ces cavaliers, en revanche, côté départemental, on peut s’attendre à quelques bons résultats. Notamment du blanzynois Morgan Bordat, très bon à Nice et qui participe à son premier Grand National. Quant à la championne de France des cavalières 2011, la chalonnaise Christine Bolleteau, sur son fidèle Galopin du Viviers, toujours aussi jeune malgré ses 18 ans, tentera de vaincre ses vieux démons clunysois.