CSI *** Lons le Saulnier 2010

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Promesses, promesses…

 

Nathalie Mack, comme Nicolas Delmotte, ont réalisé deux sans-faute avec deux montures différentes au cours de la même épreuve / Philippe Trias

Pour le galop d’essai de cette 21e édition, les cavaliers français se sont mis en évidence

Comme de coutume, le CSI*** de Lons-le-Saunier, qui se tient jusqu’à dimanche sur le plateau de Montciel, a débuté hier par une douce mise en jambes. Deux épreuves avec des chevaux de six et sept ans, afin d’offrir l’opportunité aux cavaliers de travailler leurs jeunes montures. Et de belles promesses ont été affichées par les participants français à ces deux épreuves.

En milieu d’après-midi, épargnés par les gouttes, les plus chevaux s’élançaient pour prendre part au Prix du Comité départemental du Jura (barème A sans chronomètre ni barrage). Sur Quinoa d’Ecula, le jeune espoir jurassien Fabien Duranton ouvrait cette 21e édition.

Douze obstacles plus tard, il rentrait dans la limite (93 secondes) en ayant toutefois trébuché sur la première embûche. Sur les 23 participants, peu ont su maîtriser de bout en bout leur parcours, récompensés par un sans-faute. Seulement trois en fait dont deux tricolores. Pauline Guignery sur Underground du Toul et le Savoyard Jean-Luc Mourier sur Quechua de la Vie étaient rejoints in extremis par l’homme du pays au Trèfle, Ryan Thomas, sur Quite Zero. Ce dernier avait du reporter son passage en raison d’un problème de ferrure. Même le grand Michael Withaker avait choisi de travailler son Zalandra sur cette épreuve d’ouverture. Impressionant de facilité, il payait un retard de deux secondes et des poussières à l’arrivée, échouant au pied du podium (5e).

Si le ciel, pourtant menaçant, épargnait les cavaliers, c’est une pluie de sans-faute qui s’abattait sur la seconde épreuve, le prix Allianz, réservé aux chevaux de sept ans (barème A sans chronomètre ni barrage). A ce petit jeu-là, les cavaliers français se montraient les plus habiles. Sur les vingt (!) sans-faute enregistrés, quinze ont été réalisés par des tricolores. Nicolas Delmotte, sur Dalton Van Het Lind et Pléiade Heutière, et Nathalie Mack, sur Pauly du Breuil et Wild Thing II, s’offrant même un doublé alors que le plus rapide, pour l’histoire, était François Giffon avec Pharaon Belle Mène. On retrouvait par ailleurs aux avant-postes des cavaliers bien connus : l’inévitable Whitaker, le Colombien René Lopez, qui s’était distingué l’an dernier à Montciel et enfin Simon Delestre, qui avait brillamment l’an dernier, empoché la vingtième édition du Jumping. Cette mise en bouche convaincante laisse augurer la tenue ces prochains jours, d’un jumping de grande qualité.

Jean-Philippe Cavaillez

jpcavaillez@leprogres.fr